Skip to Content
L'OECO renforce les moyens régionaux consacrés à la gestion des forêts, des parcs et de la faune sauvage

L'OECO renforce les moyens régionaux consacrés à la gestion des forêts, des parcs et de la faune sauvage

Communiqué de presse de l'OECO

5 avril 2024 - Au cours de la semaine du 18 au 22 mars, l'équipe chargée du projet de gestion collaborative du paysage (ILM) de l'Organisation des États des Caraïbes orientales (OECO) a effectué une mission à l'Université de Trinidad-et-Tobago (UTT). Cette mission avait pour but de présenter l'engagement de la Commission de l'OECO envers 11 étudiants de l'OECO qui ont bénéficié d'un soutien financier dans le cadre du projet de gestion collaborative du paysage de l'OECO GCCA, financé par l'Union européenne (UE). Ces étudiants, qui bénéficient d'une prise en charge complète des frais de scolarité, d'hébergement, d'allocations et de vols aller-retour, suivent un programme diplômant de deux ans à l'UTT, axé sur la conservation et la gestion des forêts, des parcs, de la faune et de la flore et de l'environnement. Cette initiative issue du projet OECS ILM vise à renforcer les capacités des acteurs et des institutions impliqués dans la gestion et les approches collaborative du paysage dans les États membres de l'OECO.

Dans le cadre de la mission, les 11 étudiants ont reçu une pochette de souvenirs en guise de remerciement pour leur volonté de suivre cette formation au cours d'une cérémonie de remise des prix.  Le directeur général de l'OECO a encouragé les étudiants à s'appliquer non seulement à servir leurs pays respectifs, mais aussi à fournir une expertise et un soutien au niveau régional. Il a déclaré :

“Nous avons l'obligation de remplir les obligations du traité en faveur de l'intégration régionale, sur les plans économique, politique et technique dans la région de l'OECO. Outre les impératifs du traité révisé de Basseterre, il existe des dispositifs et des décisions qui résultent des demandes formulées par les États membres. Par exemple, en 1999, les États membres ont demandé un cadre pour la gestion de l'environnement et une stratégie régionale, ce qui a conduit à la déclaration de Saint-Georges de 2001 sur les principes de durabilité de l'environnement dans la région de l'OECO.  
Compte tenu de l'évolution rapide du changement climatique, cette déclaration a été révisée en 2006 et en 2010, pour aboutir à la Déclaration de Saint-Georges de 2020 à l'horizon 2040 (SGD2040). Une composante essentielle de la SGD est le renforcement des compétences en vue de créer un environnement favorable dans lequel les États membres et les institutions régionales peuvent (1) guider et soutenir les processus de développement durable et (2) fixer et atteindre leurs objectifs de développement individuels et collectifs. La formation est continuellement intégrée dans le travail de l'OECO". 

Mme Delamine Andrew-Williams, spécialiste technique senior pour le projet OECS ILM, a noté lors de la cérémonie qu'outre le renforcement des compétences, le projet s'efforce de mettre en place des interventions pratiques sur le terrain pour relever les défis liés à l'utilisation des terres dans les neuf États membres anglophones de l'OECO. Le but stratégique du projet est d'accroître la sensibilisation et la participation aux forums de discussion nationaux, régionaux et internationaux sur la gestion de l'utilisation des terres, afin de renforcer la sécurité alimentaire régionale, la résilience sociale et environnementale face aux menaces actuelles que représentent les impacts du changement climatique et d'autres risques.

La mission impliquait l'enregistrement d'entretiens avec les étudiants et les enseignants de l'UTT des campus d'Agora et d'ECIAF, qui seront présentés dans la série documentaire inaugurale du projet ILM de l'OECO. L'équipe de l'OECO a observé les étudiants pendant les cours de sylviculture et de dendrométrie, ainsi que leurs observations en laboratoire et leurs travaux pratiques en plein air sur les techniques de gestion forestière, telles que l'éclaircie des arbres, la surveillance et la gestion de la faune et de la flore.

Les étudiants, sélectionnés par leurs ministères de tutelle respectifs pour participer au projet ILM, sont Sheldon Richardson d'Anguilla, Lloyd Williams d'Antigua-et-Barbuda, Eddma Wiltshire et Kelvin Felix du Commonwealth de la Dominique, Alex Lambert et Shermaine Augustine de la Grenade, Marvin Edward de Sainte-Lucie, Jason Baker, Jodelia Simmons et Ray Cecil Charles de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, ainsi que Glendon Gregg des Îles Vierges britanniques.

 

Danny Moonie Responsable communication / gestion des connaissances,, Organisation des États de la Caraïbe orientale
OECO Unité de communication Organisation des États de la Caraïbe Orientale

 

 

 

 

 

 

Biodiversité
A propos de L'Organisation des États des Caraïbes orientales

Retour à www.oecs.int/fr

L'Organisation des États des Caraïbes orientales (OECO) est une organisation internationale dédiée à l'harmonisation et l'intégration économique, la protection des droits de l'homme et juridiques, et l'encouragement de la bonne gouvernance dans les pays indépendants et non indépendants dans les Caraïbes orientales. L'OECO est née le 18 Juin 1981, lorsque sept pays des Caraïbes orientales ont signé un traité acceptant de coopérer entre eux, tout en favorisant l'unité et la solidarité entre ses membres. Le traité est connu comme le Traité de Basseterre, ainsi nommé en l'honneur de la ville capitale de Saint-Kitts-et-Nevis où il a été signé. Aujourd'hui l’OECO, compte onze membres, répartis dans les Caraïbes orientales comprenant Antigua-et-Barbuda, la Dominique, Grenade, Montserrat, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines,Îles Vierges Britanniques, Anguilla, la Martinique et la Guadeloupe.

L'Organisation des États des Caraïbes orientales
Morne Fortune
Castries
Sainte-Lucie