L'OECO reconnaît la Journée internationale de la biodiversité 2025

Communiqué de presse de l'OECO

L'Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECO) se joint aux Nations Unies et à la communauté internationale pour observer la Journée internationale de la biodiversité 2025 sous le thème « Harmonie avec la nature et développement durable ».

La Journée internationale de la biodiversité a été proclamée pour la première fois par les Nations Unies en 1993 afin de sensibiliser et d'augmenter la compréhension des enjeux liés à la biodiversité. Initialement observée le 29 décembre, date d'entrée en vigueur de la Convention sur la diversité biologique, cette journée a été déplacée au 22 mai pour commémorer l'adoption de la Convention lors du Sommet de la Terre à Rio en 1992. Chaque année, cette journée sert de rappel mondial du rôle vital que joue la biodiversité pour soutenir la vie et de l'urgence de la protéger.

Dans le cadre de l'observation de cette année, le Directeur général de l'OECO, Dr. Didacus Jules, faisait partie des hauts responsables des Parties et des organisations internationales qui ont prononcé des discours principaux sur la plateforme de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (CDB), lançant un appel fort à l'action mondiale pour protéger et restaurer la biodiversité.

« La biodiversité n'est pas un idéal abstrait – c'est la force vitale de nos économies, de notre santé, de notre culture et de notre résilience climatique », a déclaré Dr. Jules dans son discours.
« C'est le réseau de la vie qui soutient chaque souffle que nous prenons, chaque goutte d'eau que nous buvons, et chaque repas qui nourrit nos corps. Protéger la biodiversité, c'est sauvegarder notre propre survie. »

L'OECO reconnaît l'importance critique de la biodiversité pour soutenir des moyens de subsistance durables, le développement économique et la résilience des écosystèmes, en particulier pour les petits États insulaires en développement des Caraïbes. Des récifs coralliens aux forêts tropicales, des mangroves aux écosystèmes marins, la région abrite certaines des espèces les plus uniques et les plus menacées de la planète. Plus de 200 espèces à travers l'OECO sont actuellement classées comme étant en danger critique d'extinction.

La Commission de l'OECO travaille activement avec les États membres et les partenaires pour conserver la biodiversité et renforcer la gestion des écosystèmes à travers la région. Actuellement, deux projets majeurs financés par l'Union européenne sont en cours : le projet de Gestion Intégrée des Paysages (ILM - Integrated Landscape Management, en anglais), qui promeut l'utilisation durable des terres et la restauration des écosystèmes, et le projet BioSPACE, qui se concentre sur la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité côtière, marine et terrestre. Ces initiatives sont des piliers clés de l'engagement de l'OECO en matière de biodiversité et de durabilité environnementale.

La Commission de l'OECO réaffirme son engagement envers les objectifs de la Convention sur la diversité biologique et le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal. Ces engagements sont étroitement liés à la Déclaration des principes de St. George pour la durabilité environnementale 2040, qui guide la stratégie environnementale de la région et s'aligne avec l'Agenda 2030 pour le développement durable. Cela démontre l'approche intégrée de l'OECO en matière de conservation de l'environnement et de développement durable, mettant l'accent sur la coopération régionale et mondiale pour atteindre ces objectifs essentiels.

À cet égard, Dr. Jules a souligné l'urgence de l'action transformative :

« Le moment est venu pour la transformation – pas demain, pas l'année prochaine, mais aujourd'hui. Nous devons investir audacieusement dans des solutions basées sur la nature, exploiter les connaissances indigènes, adopter l'innovation verte et garantir un partage équitable des bénéfices de la biodiversité. »

L'OECO encourage tous les acteurs – gouvernements, société civile, milieux académiques, secteur privé et communautés locales – à travailler ensemble pour un avenir où les personnes et la planète prospèrent en harmonie. Comme l'a conclu Dr. Jules,

« L'harmonie avec la nature n'est pas un rêve lointain – c'est le seul avenir qui mérite d'être poursuivi. »
International Day for Biological Diversity - May 22, 2025

Danny Moonie

Spécialiste de la communication / gestion des connaissances, Organisation des États de la Caraïbe orientale

OECO Unité de communication

Organisation des États de la Caraïbe Orientale

 

 

 

 

 

 

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L'Organisation des États de la Caraïbe Orientale (OECO) est une organisation internationale dédiée à l'harmonisation et l'intégration économique, la protection des droits de l'homme et juridiques, et l'encouragement de la bonne gouvernance dans les pays indépendants et non indépendants dans la Caraïbe orientale. L'OECO est née le 18 Juin 1981, lorsque sept pays de la Caraïbe orientale ont signé un traité acceptant de coopérer entre eux, tout en favorisant l'unité et la solidarité entre ses membres. Le traité est connu comme le Traité de Basseterre, ainsi nommé en l'honneur de la ville capitale de Saint-Kitts-et-Nevis où il a été signé. Aujourd'hui l’OECO, compte douze membres, répartis dans la Caraïbe orientale comprenant Antigua-et-Barbuda, la Dominique, Grenade, Montserrat, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, les Îles Vierges Britanniques, Anguilla, la Martinique, la Guadeloupe et Saint-Martin.

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