L’OECO organise la première réunion du Groupe de travail régional sur le projet d’Union douanière et de régime de libre circulation des marchandises
Communiqué de presse de l’OECO
La Commission de l’Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECO) a tenu la première réunion du Groupe de travail régional sur le projet d’Union douanière et de régime de libre circulation des marchandises (UD-LCM), réunissant des hauts fonctionnaires gouvernementaux, des représentants du secteur privé et d’autres parties prenantes régionales, en format hybride à Castries et en visioconférence.
La réunion de deux jours, organisée les 30 et 31 juillet 2025, fait suite aux décisions prises plus tôt cette année par le Conseil des affaires économiques et le Conseil des ministres du Commerce de l’OECO, qui ont réaffirmé l’engagement des États membres signataires du Protocole à mettre en œuvre l’UD-LCM conformément au Traité révisé de Basseterre.
L’objectif de la réunion était de mettre à jour la feuille de route et le calendrier de mise en œuvre de l’Union douanière, ainsi que de développer un cadre conceptuel pour un projet pilote précoce de libre circulation des marchandises. Le but est de faire progresser les cadres politiques, législatifs, réglementaires et institutionnels nécessaires à un régime UD-LCM pleinement opérationnel, créant ainsi un territoire douanier unique au sein de l’Union économique de l’OECO.
Dans ses remarques d’ouverture, M. Joel Richards, Directeur par intérim de la Division des affaires économiques et de l’intégration régionale de la Commission de l’OECO, a souligné l’urgence et le potentiel économique de cette initiative :
« Un régime d’union douanière favorisera le libre-échange entre nos membres, renforcera la compétitivité de nos entreprises et de nos économies de manière générale, et créera des emplois, car nous prévoyons des retombées économiques plus importantes grâce à la mise en place d’un tel régime. Ce système sera également bénéfique au secteur privé puisqu’il permettra aux entreprises d’élargir leurs activités, générant ainsi des économies d’échelle, essentielles à leur compétitivité. Il est certain que l'augmentation des volumes d'échanges commerciaux, attendus de l’UD-LCM, devrait contribuer à une augmentation du produit intérieur brut de nos États membres et à une plus grande prospérité collective. »
Pour sa part, M. Ricardo James, Chef de l’unité Développement de la politique commerciale, a insisté sur le rôle essentiel du Groupe de travail régional pour assurer le suivi et l’évaluation de l’avancement de la mise en œuvre de l’UD-LCM, tout en formulant des recommandations sur l’assistance technique et le renforcement des capacités nécessaires.
Les participants comprenaient des hauts responsables des ministères du Commerce et des Finances, des administrations douanières, des organismes de normalisation et de qualité, des autorités sanitaires végétales et animales et de sécurité alimentaire, des organismes de gestion portuaire, du Conseil des entreprises de l’OECO, ainsi que des observateurs du Secrétariat de la CARICOM et de la Direction du CARIFORUM.
Les participants ont reçu un aperçu détaillé de l’état d’avancement de la mise en œuvre de l’Union douanière et de la libre circulation des marchandises. Ils ont examiné et commenté le projet de feuille de route actualisée, le plan de mise en œuvre et le calendrier pour la finalisation de l’Union douanière, ainsi que les propositions de cadre conceptuel pour une phase pilote de libre circulation.
La réunion a convenu de poursuivre et de finaliser ces discussions lors d’une seconde rencontre prévue en septembre. Les recommandations issues de cette rencontre seront soumises au Conseil des ministres, au Conseil des affaires économiques et à l’Autorité de l’OECO, afin d’assurer les décisions nécessaires à la mise en œuvre en temps voulu du régime d’Union douanière et de libre circulation des marchandises.
Marvin St. Louis
OECO Unité de communication