
L’OECO met en lumière un déficit crucial de financement lors du Forum mondial sur l'énergie durable pour tous
Communiqué de presse de l’OECO
L’Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECO) a identifié l’accès au financement comme un obstacle majeur à la transition énergétique durable des Petits États Insulaires en Développement (PEID) lors du Forum mondial sur l'énergie durable pour tous (SEforALL - Sustainable Energy for All, en anglais), qui s’est tenu du 12 au 15 mars 2025 à la Barbade. Cet événement d’envergure, organisé par SEforALL et le gouvernement de la Barbade, a réuni plus de 1 300 participants du monde entier et a mobilisé plus de 500 millions de dollars américains (1,35 milliard de dollars EC) pour accélérer la transition énergétique dans les pays en développement.
Le Hon. Konris Maynard, président du Conseil des ministres de l’OECO pour l’énergie et ministre des Infrastructures publiques, de l'Énergie, des Transports, de l’Information, des Technologies de la communication et de la Poste de Saint-Kitts-et-Nevis, a souligné qu’en dépit de la disponibilité de financements à l’échelle mondiale, il existe un décalage entre ces fonds et leur accessibilité pour les projets énergétiques durables dans la Caraïbe orientale.
Il a déclaré :
« En tant que président du Conseil de l’énergie de l’OECO, qui regroupe plusieurs petits États insulaires, nous devons trouver comment créer un cadre efficace permettant aux financements d’arriver là où ils sont réellement nécessaires dans nos petites îles de la Caraïbe. »
Un défi financier central pour l’OECO
Le financement de la transition vers une énergie propre, renouvelable et abordable pour tous est un enjeu clé pour les États membres de l’OECO. Ils se sont fixé des objectifs ambitieux mais réalisables pour développer les sources d’énergie durable et renforcer leur indépendance énergétique au cours de la prochaine décennie, conformément à la Déclaration de Basseterre (contenu en anglais), signée en février 2025 à Saint-Kitts-et-Nevis.
Le défi du financement a été un thème central du forum, avec des discussions portant sur la nécessité de simplifier l’accès aux fonds pour les PEID. Cet enjeu est en adéquation avec les avancées du forum, où plus de 500 millions de dollars américains ont été promis par divers partenaires pour élargir l’accès à l’énergie, accélérer la transition énergétique mondiale et remplacer les générateurs à combustibles fossiles dans plusieurs pays en développement.
Le ministre Maynard a mis en avant l’importance d’initiatives telles que l’Initiative de Bridgetown 3.0 et la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP30) prévue en novembre 2025, pour résoudre ces obstacles financiers.
Il a déclaré :
« Des initiatives comme celle-ci, ainsi que l’Initiative de Bridgetown 3.0, créent un cadre permettant de faire avancer les choses. Bien sûr, nous n’y arriverons pas du jour au lendemain, mais nous sommes sur la bonne voie, notamment à l’approche de la COP30, où nous espérons obtenir davantage d’engagements et voir moins de lourdeurs administratives et bureaucratiques. Cela permettra aux financements de circuler plus facilement et aux projets de se concrétiser pour renforcer notre résilience. »
Faire entendre la voix des PEID sur la scène mondiale
Le forum a offert une occasion unique aux PEID de faire entendre leur voix sur les plateformes mondiales, en abordant des questions essentielles telles que la justice climatique et le financement. Cet événement, organisé pour la première fois en Amérique latine et dans la Caraïbe, représentait un moment clé sur la route de la COP30, avec la participation des présidences de la COP29 et de la COP30.
Le ministre Maynard a souligné :
« Ce forum est une opportunité exceptionnelle pour Sustainable Energy for All, car il réunit tous les acteurs clés du monde entier en un seul espace, en territoire caribéen, pour discuter de la transition énergétique durable de notre région et du monde. »
Il a également rappelé que les PEID sont disproportionnellement affectés par le changement climatique et qu’ils nécessitent une justice climatique pour garantir qu’ils ne soient pas laissés pour compte dans la transition vers des énergies durables.
À propos de la Déclaration de Basseterre :
La Déclaration de Basseterre, adoptée par le Conseil des ministres de l’OECO pour l’énergie le 5 février 2025 à Saint-Kitts-et-Nevis, est un accord historique qui établit la Décennie d’action pour le développement durable de l’énergie 2025-2035 au sein de l’OECO. Cette déclaration marque un engagement fort en faveur du développement énergétique durable dans la région des Caraïbes orientales, avec pour objectif d’atteindre un accès universel à une énergie propre, abordable, résiliente et fiable pour tous les États membres.
L’ambitieux programme fixé par la Déclaration de Basseterre vise à augmenter considérablement la production d’énergie renouvelable via différentes sources telles que : le solaire, l’éolien, la géothermie et l’hydrogène vert.
Les avantages concrets pour les citoyens de l’OECO incluent :
- Une baisse du coût de l’énergie
- La création d’emplois dans les secteurs verts émergents
- Une résilience accrue face aux catastrophes naturelles et aux chocs économiques
- Une stimulation de la croissance économique grâce à des investissements mieux orientés
En savoir plus sur la Déclaration de Basseterre : https://bit.ly/oecssustainableenergy (contenu en anglais - en cours de traduction)
Télécharger la Déclaration ici : https://bit.ly/basseterredeclaration (contenu en anglais)
Julius Gittens
OECO Unité de communication