L’OECO et Anguilla franchissent une nouvelle étape en faveur de la conservation de la biodiversité

Communiqué de presse de l’OECO

La région caraïbe est mondialement reconnue comme un haut lieu de biodiversité, abritant des habitats uniques, une richesse exceptionnelle en espèces et un fort taux d’endémisme. Anguilla, l’île la plus septentrionale de la Caraïbe orientale, malgré sa petite superficie de 91 km², regorge d’une biodiversité précieuse, avec des espèces endémiques telles que l’Ameiva corvina (lézard de Sombrero), l’Ameiva corax (lézard noir) et la Rondelitia anguillensis (une plante à fleurs).

L’île est également un refuge pour des espèces en danger critique d’extinction, comme la tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata) et l’iguane des Petites Antilles (Iguana delicatissima). Au fil des années, Anguilla a accompli d’importants progrès en matière de conservation grâce aux politiques et initiatives menées par le Department of Natural Resources (Département des Ressources Naturelles) et l’Anguilla National Trust (Fonds National d'Anguilla).

Consciente du rôle essentiel de la biodiversité dans son développement national, le gouvernement d’Anguilla, en partenariat avec la Commission de l’OECO, franchit une nouvelle étape pour garantir la gestion durable et efficace de ses ressources naturelles. Avec un financement de l’Union européenne (UE), l’OECO met en œuvre le Programme de soutien à la biodiversité pour les États insulaires en développement d’Afrique, de la Caraïbe et du Pacifique (ACP) et les pays côtiers – aussi connu sous le nom de BioSPACE. Ce programme vise à aider les États insulaires en développement (SIDS) à atteindre leurs objectifs de développement durable, et Anguilla en est l’un des bénéficiaires.

Élaboration du Plan National de Biodiversité d’Anguilla

Dans le cadre du programme BioSPACE, Anguilla va développer sa première Stratégie et plans d'action nationaux pour la biodiversité (SPANB). Ce processus est dirigé par PC Consultants (Guyana) et implique une collaboration étroite avec les acteurs locaux. Le lancement officiel du projet et un atelier de cadrage ont eu lieu le 5 février 2025 au Teachers’ Resource Centre d’Anguilla.

Le processus inclura :

  • Des consultations avec les parties prenantes
  • Des réunions bilatérales
  • Des visites de terrain

L’objectif est d’élaborer une SPANB inclusive et représentative pour la protection de la biodiversité de l’île.

Le développement du SPANB adopte une approche « pangouvernementale » et « pansociétale », mettant l’accent sur l’implication d’un large éventail d’acteurs. La participation active des jeunes, des femmes, des communautés locales, des organisations de la société civile, du secteur privé et de tous les niveaux de gouvernement est essentielle pour élaborer une stratégie globale qui intègre des perspectives scientifiques, sociales, culturelles, économiques et législatives.

Norma Cherry-Fevrier, responsable du projet BioSPACE, a réaffirmé l'engagement de la Commission de l'OECO à soutenir les efforts d'Anguilla en matière de biodiversité :

« L’OECO reste engagée en faveur du développement durable de la région. La santé de notre environnement est un élément clé, et nous sommes impatients de collaborer avec vous tous pour développer ce SPANB , qui orientera la gestion durable de la biodiversité d’Anguilla. »

Hon. Quincia Marie-Gumbs, Ministre du Développement Durable, de l’Innovation et de l’Environnement d’Anguilla, a exprimé son enthousiasme pour cette initiative :

« Je suis fière de voir tout ce travail se concrétiser et impatiente de voir comment nous continuerons, avec créativité et innovation, à atteindre nos objectifs locaux, régionaux et internationaux en matière de biodiversité. »

Elle a également souligné l’urgence d’agir pour la conservation :

« La dégradation des terres et l’extinction des espèces progressent plus vite que les efforts de restauration. Cette réalité est encore plus préoccupante pour nous, dans la Caraïbe, où nos moyens de subsistance, notre richesse et nos opportunités sont intrinsèquement liés à nos ressources naturelles. En tant qu’États insulaires, ou plutôt grands États océaniques, il s’agit pour nous d’une question de vie ou de mort. Il est impératif d’investir dans la croissance économique et le bien-être social tout en protégeant et restaurant notre biodiversité. »

Le gouvernement d’Anguilla considère l’élaboration du SPANB comme une étape clé pour assurer la conservation à long terme de sa biodiversité, tout en soutenant son développement économique, social et culturel. L’OECO, en collaboration avec ses partenaires régionaux et internationaux, réaffirme son engagement en faveur de la protection de l’environnement et du développement durable.

 

Danny Moonie

Responsable communication / gestion des connaissances, Organisation des États de la Caraïbe orientale

OECO Unité de communication

Organisation des États de la Caraïbe Orientale

 

 

 

 

 

 

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