L’OECO défend la biodiversité caribéenne à la COP16 en Colombie

Communiqué de presse de l'OECO

L’Organisation des États de la Caraïbe Orientale (OECO) a réaffirmé son engagement en faveur de la conservation de la biodiversité et du développement durable lors de la 16e Conférence des Parties (COP16) à la Convention sur la diversité biologique (CDB), qui s'est tenue à Cali, en Colombie. Défendant les intérêts des Petits États Insulaires en Développement (PEID) et des nations côtières, la délégation de l’OECO a joué un rôle clé pour promouvoir les priorités régionales.

Lors de la COP16, plusieurs décisions majeures ont été adoptées, notamment la création d’un fonds mondial pour un partage plus équitable des bénéfices issus de l’utilisation des informations de séquence numérique (DSI) sur les ressources génétiques. Cette décision est particulièrement importante pour la région de l’OECO, où Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie et Antigua-et-Barbuda sont parties au Protocole de Nagoya sur l’accès et le partage des avantages (APA).

Un nouveau Programme de travail a également été adopté au titre de l’article 8(j) de la Convention, mettant en avant la contribution des Peuples Autochtones et des Communautés Locales (PACL) aux trois objectifs de la Convention, tout en veillant à ce que leurs droits, leurs contributions et leurs savoirs traditionnels soient davantage intégrés dans l'agenda mondial :

  1. La conservation de la biodiversité ;
  2. L’utilisation durable de la biodiversité ;
  3. Le partage juste et équitable des avantages), ainsi que la mise en œuvre du Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal (CMBKM) par l'intermédiaire de ce programme.

La COP16 a également permis des avancées dans plusieurs domaines, notamment :

  • La biologie synthétique ;
  • Les espèces exotiques envahissantes ;
  • Le lien entre biodiversité et changement climatique ;
  • Le renforcement des capacités et la coopération technique ;
  • Les interactions entre biodiversité et santé.

Financement de la biodiversité

Des progrès ont été réalisés pour mobiliser 200 milliards USD par an d’ici 2030 pour les initiatives en faveur de la biodiversité et pour réorienter 500 milliards USD par an provenant de subventions nuisibles. La création d’un nouvel instrument financier mondial pour soutenir ces objectifs est en cours de discussion.

Des fonds dédiés à la biodiversité ont également connu des développements significatifs :

  • Le Fonds-cadre mondial pour la biodiversité a reçu près de 400 millions USD de promesses, dont 163 millions annoncés lors de la COP16. Ce fonds cible les PEID et les économies en transition.
  • Le Fonds pour la biodiversité de Kunming, lancé avec une contribution initiale de 200 millions USD par la Chine, vise à accélérer les actions pour les objectifs 2030 et les Objectifs de développement durable (ODD), ainsi que les objectifs 2050 dans les pays en développement.

En outre, l’évaluation de l’efficacité du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), principal mécanisme financier de la Convention sur la diversité biologique (CDB), a mis en lumière des progrès significatifs réalisés par le FEM en matière de mobilisation des ressources et de soutien aux activités visant à atteindre les objectifs de la Convention sur la diversité biologique (CDB).

Le rapport du FEM présenté à la COP16 souligne qu’au cours des deux premières années de son cycle de financement actuel (FEM-8), 2,42 milliards USD ont été approuvés pour appuyer directement la mise en œuvre du Cadre mondial Kunming-Montréal pour la diversité biologique (CMBKM). Cette contribution souligne l’importance des efforts continus déployés par les pays de la région de l'OECO afin d'utiliser pleinement les ressources disponibles par l'intermédiaire du FEM en faveur de la conservation et la gestion de la biodiversité.

Reconnaissant le rôle clé de la COP16, la Commission de l’OECO, en collaboration avec le CARICOM, a organisé des formations approfondies pour les nouveaux délégués. Ces préparations comprenaient des simulations de négociations et des sessions de planification stratégique pour permettre à la délégation de l’OECO de défendre efficacement les priorités régionales, notamment la conservation de la biodiversité marine et la gestion des espèces invasives.

Lors de la COP16, la délégation de l’OECO a soutenu les négociateurs régionaux et organisé des événements parallèles mettant en avant des initiatives marquantes dans la Caraïbe. Parmi celles-ci :

  • « Renforcer les capacités de gestion environnementale dans la Caraïbe orientale », une présentation du projet BioSPACE, en collaboration avec l’Union européenne, axée sur la conservation de la biodiversité marine et côtière.
  • Un événement sur les moyens de subsistance durables a exploré des solutions communautaires pour conserver les écosystèmes côtiers et promouvoir la résilience locale.

La biodiversité : un pilier essentiel

a biodiversité est un moteur de croissance économique, de santé humaine et de résilience environnementale. Plus de la moitié du PIB mondial en dépend, notamment dans des secteurs comme l’agriculture et le tourisme, qui prospèrent grâce à des écosystèmes sains. Elle joue également un rôle crucial en médecine, offrant des composés naturels essentiels pour lutter contre les maladies.

Alors que l’agenda de la COP16 avance, des décisions clés, notamment un cadre mondial de suivi, façonneront l’avenir de la conservation de la biodiversité. L’OECO reste déterminée à mobiliser des ressources et des partenariats mondiaux pour protéger les écosystèmes uniques de la région.

Pour plus d’informations sur le projet BioSPACE de l’OECO : https://oecs.int/fr/biospace-ilm

Danny Moonie

Responsable communication / gestion des connaissances, Organisation des États de la Caraïbe orientale

OECO Unité de communication

Organisation des États de la Caraïbe Orientale

 

 

 

 

 

 

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L'Organisation des États des Caraïbes orientales (OECO) est une organisation internationale dédiée à l'harmonisation et l'intégration économique, la protection des droits de l'homme et juridiques, et l'encouragement de la bonne gouvernance dans les pays indépendants et non indépendants dans les Caraïbes orientales. L'OECO est née le 18 Juin 1981, lorsque sept pays des Caraïbes orientales ont signé un traité acceptant de coopérer entre eux, tout en favorisant l'unité et la solidarité entre ses membres. Le traité est connu comme le Traité de Basseterre, ainsi nommé en l'honneur de la ville capitale de Saint-Kitts-et-Nevis où il a été signé. Aujourd'hui l’OECO, compte onze membres, répartis dans les Caraïbes orientales comprenant Antigua-et-Barbuda, la Dominique, Grenade, Montserrat, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines,Îles Vierges Britanniques, Anguilla, la Martinique et la Guadeloupe.

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