L’OECO à l’UNOC3 : Un leadership caribéen en action pour un océan en bonne santé

Communiqué de presse de l’OECO

Lors de la 3ᵉ Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC3) qui s’est tenue à Nice, France, du 9 au 14 juin, l’Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECO) a fait preuve d’un leadership régional fort et d’une grande capacité d’innovation en matière de durabilité océanique. L’océan étant au cœur de l’économie, de la culture et de la résilience climatique de la région, la Commission de l’OECO a participé activement à des dialogues de haut niveau, des sessions techniques et des forums multipartites visant à faire progresser la conservation marine et les économies bleues durables.

Un jalon important a été franchi avec le lancement de « Actionner le Bleu : Vision Caraïbe 30x30 pour l’Océan ». Quatorze pays caribéens, dont les États membres de l’OECO, se sont engagés à protéger 30 % des zones marines de la région d’ici 2030. Le lancement s’est déroulé à bord du navire Art Explorer, en coorganisation avec la Grenade, le Fonds caribéen pour la biodiversité (CBF), le Mécanisme de coordination océanique (OCM) et d’autres partenaires clés.

Dans le cadre de cette vision 30x30 pour l’océan, l’OECO a également contribué à la session « Unir la gouvernance régionale pour un avenir océanique résilient 30x30 », coorganisée par le CBF, la Wildlife Conservation Society (WCS) et le ministère des Sciences, des Technologies et de l’Environnement de la République de Cuba. Représentant l’OECO au sein du panel, la Dre Helena Jeffery Brown, directrice du programme Biodiversité, Écosystèmes et Services Écosystémiques, a évoqué la vulnérabilité unique des petits États insulaires en développement (PEID) de la Caraïbe et souligné la nécessité urgente d’un mécanisme de coordination efficace pour accompagner les États membres de l’OECO dans leurs efforts pour inverser la perte de biodiversité et atteindre les objectifs du Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal (KMGBF).

L’OECO a également joué un rôle central dans la réponse à la crise des sargasses dans la région, en misant sur la science et la coopération. En partenariat avec la Guadeloupe, Expertise France, GeoBlue Planet, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) et plusieurs universités, l’OECO a coorganisé deux événements parallèles majeurs. Le premier, intitulé « Renverser la Marée : Faire progresser la science, les solutions et la coopération face à la crise des sargasses dans l’Atlantique tropical », a mis en lumière les impacts écologiques et économiques des sargasses, tout en proposant des réponses internationales coordonnées. Cette session a été marquée par des interventions de S.E. Colin Murdoch, Observateur permanent de l’OECO auprès de l’ONU à Genève, et de la Dre Sylvie Gustave Dit Duflo, vice-présidente du Conseil régional de Guadeloupe, soulignant l’engagement politique de haut niveau sur la question.

Le deuxième événement, « Comprendre les impacts côtiers et renforcer la coopération par des réponses locales », s’est concentré sur les stratégies communautaires de résilience. Il a été animé par Josette Edward-Charlemagne, chargée de programme à l’OECO au sein de l’Unité changement climatique et gestion des risques de catastrophe.

Un résultat clé de ces discussions a été l’adoption du Plan d’action international pour la gestion des marées de sargasses, soutenu par la France, le Costa Rica, le Mexique, la République dominicaine, la Commission de l’OECO et les États membres de l’OECO.

L’éducation et l’innovation étaient également à l’honneur. Au pavillon #ForCoral, l’OECO a présenté une expérience en réalité virtuelle (VR) ainsi que le jeu de société Ocean Explorer, tous deux conçus pour renforcer la culture océanique à tous les âges dans la Caraïbe orientale, et mieux comprendre l’importance de préserver cette ressource naturelle.

L’OECO a également apporté sa contribution aux discussions mondiales sur la gouvernance des océans lors de l’événement parallèle « Blueprints for the Future », axé sur la planification spatiale marine, le financement et la prise de décision fondée sur les données. Susanna DeBeauville-Scott, directrice de programme pour la Gestion durable des océans à l’OECO, y a mis en avant les avancées de la région en matière de plans spatiaux marins, développés dans le cadre du Projet de paysage marin régional caribéen (CROP) financé par la Banque mondiale. Elle a souligné le rôle de premier plan de l’OECO en matière de planification marine durable.

Sur la question du financement des océans, M. Chamberlain Emmanuel, responsable de la Division Développement durable environnemental de l’OECO, a pris part à un panel de haut niveau dans la zone média de l’UNOC3 intitulé « Prospérité résiliente pour les populations et la planète – Une approche systémique du financement océanique ». La Commission a aussi participé à un événement parallèle consacré à la mobilisation de financements privés pour les écosystèmes marins, où l’Ambassadeur Colin Murdoch s’est joint à des experts internationaux pour plaider en faveur de solutions financières innovantes et inclusives.

L’OECO a poursuivi le développement de partenariats stratégiques lors de réunions bilatérales avec Expertise France et l’Institut de recherche pour le développement (IRD) pour faire progresser le projet SARSEA. Cette initiative conjointe, financée par l’Agence française de développement (AFD), réunira des scientifiques et experts techniques de la Caraïbe et de la France pour faire face à l’afflux de sargasses grâce à une recherche de pointe et une action coordonnée.

Tout au long de l’UNOC3, l’OECO a constamment mis en avant des approches inclusives, fondées sur la science et informées par les réalités locales pour assurer la durabilité des océans. Du lancement de déclarations politiques à la planification spatiale marine, en passant par la présentation d’outils éducatifs et la création de nouveaux partenariats, la Commission a réaffirmé son rôle de catalyseur de l’action océanique au sein des Petits États insulaires en développement (PEID).

Alors que la communauté internationale poursuit ses efforts pour atteindre les Objectifs de l’Agenda 2030, l’OECO appelle à un soutien accru, à des investissements concertés et à une solidarité mondiale pour garantir un avenir océanique résilient, prospère et durable pour tous.

 

Danny Moonie

Communications / Knowledge Management Specialist, Organisation of Eastern Caribbean States

OECS Communications Unit

Organisation of Eastern Caribbean States

 

 

 

 

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L'Organisation des États de la Caraïbe Orientale (OECO) est une organisation internationale dédiée à l'harmonisation et l'intégration économique, la protection des droits de l'homme et juridiques, et l'encouragement de la bonne gouvernance dans les pays indépendants et non indépendants dans la Caraïbe orientale. L'OECO est née le 18 Juin 1981, lorsque sept pays de la Caraïbe orientale ont signé un traité acceptant de coopérer entre eux, tout en favorisant l'unité et la solidarité entre ses membres. Le traité est connu comme le Traité de Basseterre, ainsi nommé en l'honneur de la ville capitale de Saint-Kitts-et-Nevis où il a été signé. Aujourd'hui l’OECO, compte douze membres, répartis dans la Caraïbe orientale comprenant Antigua-et-Barbuda, la Dominique, Grenade, Montserrat, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, les Îles Vierges Britanniques, Anguilla, la Martinique, la Guadeloupe et Saint-Martin.

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