Les nations caribéennes se préparent à jouer un rôle crucial à la COP16 pour protéger la biodiversité régionale

Communiqué de presse de l'OECO

À quel point seriez-vous préoccupé si on vous disait que vous ne seriez pas en mesure de nourrir ou de fournir un foyer sûr à votre famille dans les dix prochaines années ? Comment vous sentiriez-vous si l'on vous disait que vous pouviez contribuer à éviter une telle catastrophe ?

Nous faisons face à plusieurs menaces existentielles, des dangers qui pourraient entraîner la destruction ou un dommage irréversible pour l'humanité, y compris la perte de biodiversité. La biodiversité désigne la variété de toutes les formes de vie sur Terre, englobant les espèces, les différences génétiques et les écosystèmes. La perte de biodiversité, ainsi que la vitesse à laquelle elle s'accentue, est une préoccupation croissante et continue de représenter un défi majeur pour les dirigeants et les défenseurs de l'environnement à travers le monde.

Actuellement, de nombreuses espèces végétales et animales sont en danger critique d'extinction, y compris la colombe de Grenade, la tortue imbriquée, le coureur d'Antigua, et le coureur de Sainte-Lucie — le serpent le plus rare du monde. Ce ne sont là que quelques exemples parmi les plus de 200 espèces de mammifères, d'oiseaux, de reptiles, d'amphibiens, de poissons et de plantes en danger critique d'extinction dans la région Caribéenne. Conserver la biodiversité est fondamental pour soutenir la vie sur Terre. Elle est cruciale pour la production de médicaments essentiels, la sécurité alimentaire et hydrique, l'adaptation et l'atténuation du changement climatique, les valeurs culturelles, le développement économique, et bien plus encore, ce qui la rend indispensable pour un avenir durable.

Les Nations Unies organiseront la 16e Conférence des Parties sur la diversité biologique (COP16) du 21 octobre au 1er novembre 2024 à Cali, en Colombie. « À la COP16, les gouvernements seront chargés d'examiner l'état de la mise en œuvre du Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal. Les Parties à la Convention devront démontrer l'alignement de leurs Stratégies et Plans d'action nationaux pour la biodiversité (SPANB) avec ce Cadre. La COP16 développera davantage le cadre de suivi et fera avancer la mobilisation des ressources pour la mise en œuvre du Cadre mondial pour la biodiversité » – www.cdb.int.


Pour préparer efficacement les négociateurs caribéens à participer à la COP16, un atelier préparatoire régional est prévu à Miami du 11 au 13 septembre pour les participants régionaux. L'atelier est organisé dans le cadre du Hub caribéen du Projet de renforcement des capacités pour les accords environnementaux multilatéraux (AEM) dans les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Il sera mis en œuvre par le Secrétariat de la CARICOM en partenariat avec le Programme de soutien à la biodiversité pour les environnements côtiers ACP, financé par l'Union européenne (UE) et mis en œuvre par la Commission de l'OECO – projet BioSPACE, ainsi que le projet EMPAC (Effective Marine Protected Area Activities for the Caribbean - Activités efficaces en matière de zones marines protégées dans la Caraïbe) du Fonds pour la biodiversité des Caraïbes (FBC).

L'atelier a pour objectif de :

  • Familiariser les participants avec l'agenda de la COP16 et les questions qui seront discutées et négociées ;
  • Permettre aux participants d'identifier et d'analyser les questions les plus pertinentes pour leurs intérêts nationaux et/ou régionaux ;
  • Faciliter la détermination des résultats souhaités et l'élaboration de positions nationales et/ou régionales sur les points clés de l'agenda de la COP16 ;
  • Permettre des échanges de points de vue entre les participants sur les questions clés de la COP16, les résultats attendus et les stratégies de négociation potentielles.

La participation à la COP16 est essentielle pour que la région caribéenne puisse plaider en faveur d'engagements internationaux plus forts pour la conservation de la biodiversité, obtenir des ressources pour protéger ses écosystèmes et collaborer sur des stratégies mondiales visant à préserver son patrimoine naturel. En participant, la région peut s'assurer que ses défis et besoins spécifiques sont pris en compte dans les politiques mondiales de biodiversité, renforçant ainsi sa résilience et sa durabilité.

Ces réunions mondiales offrent le cadre nécessaire pour protéger et gérer efficacement notre biodiversité. Chacun d'entre nous peut agir individuellement et collectivement pour s'assurer que notre environnement ne soit pas pollué par des plastiques, des rejets agricoles et des eaux usées. Nous pouvons également réduire notre empreinte carbone en éteignant les lumières inutiles et en évitant de conduire sans nécessité, ce qui contribue à la réduction des gaz à effet de serre et aide à freiner le changement climatique – un facteur majeur de destruction des récifs coralliens, de modification des habitats et de perte de biodiversité. Ensemble, nous pouvons protéger et préserver notre planète, notre maison, pour les générations présentes et futures.

 

Danny Moonie

Responsable communication / gestion des connaissances,, Organisation des États de la Caraïbe orientale

OECO Unité de communication

Organisation des États de la Caraïbe Orientale

 

 

 

 

 

 

 

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