Dr Didacus Jules, Directeur général de l’OECO, lors de la réunion virtuelle avec la Délégation sénatoriale aux Outre-mer, depuis le bureau de l’Ambassadeur de France à Sainte-Lucie.

Le Directeur général de l’OECO et le Sénat français renforcent le dialogue sur la coopération régionale

Communiqué de presse de l’OECO

Le Directeur général de l’Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECO), S.E. Dr Didacus Jules, a participé à une réunion virtuelle avec la Délégation sénatoriale aux Outre-mer, le 17 septembre 2025. La rencontre s’est tenue depuis le bureau de l’Ambassadeur de France à Sainte-Lucie.

Les échanges ont permis au Sénat de mieux comprendre l’implication des territoires français dans le mouvement d’intégration régionale ainsi que l’importance culturelle et géographique de leur coopération avec leurs pays voisins.

Intégration régionale : avancer ensemble

Dr Jules a rappelé que la Caraïbe orientale a construit un modèle unique de coopération, inscrit dans le Traité révisé de Basseterre et le Protocole de l’Union économique de la Caraïbe orientale. Il a souligné que l’intégration n’est pas une ambition abstraite mais une réalité vécue par les citoyens de l’OECO, illustrée par la libre circulation des personnes, un espace économique unique et des institutions partagées telles que la Banque centrale de la Caraïbe orientale. ​
Il a noté que cela démontre concrètement comment de petits États peuvent relever plus efficacement les défis mondiaux en travaillant ensemble.

« Lorsque nous parlons de coopération régionale dans la Caraïbe orientale, il s’agit au fond de quelque chose de simple mais de puissant : des petits États qui réalisent qu’en unissant nos efforts, nous pouvons accomplir beaucoup plus ensemble que séparément. »

Les territoires français au cœur de la coopération

Le Directeur général a souligné que la Guadeloupe, la Martinique et Saint-Martin jouent un rôle décisif dans ce processus. Leur contribution va bien au-delà d’une simple participation, car leur implication a élargi la portée de l’intégration régionale et a apporté un nouveau dynamisme à la coopération au sein de l’OECO.

« Les territoires français de la Caraïbe ne sont pas en marge de notre histoire d’intégration, ce sont des acteurs et des leaders. Ils apportent des ressources, une expertise technique et des pratiques innovantes qui enrichissent l’OECO et renforcent la coopération dans la Caraïbe orientale. »

Il a également salué la présidence par la Guadeloupe du Comité de gestion de la biodiversité et des écosystèmes (BEMC) de l’OECO, qui « définit les priorités de conservation à l’échelle régionale », et a accueilli favorablement la prise de relais de cette présidence par la Martinique en 2026, assurant ainsi la continuité des priorités environnementales régionales.

Surmonter les obstacles : coopération en matière de climat et d'environnement

La résilience environnementale a été mise en avant comme une priorité commune de la France et de l’OECO.Dr Jules a cité des projets collaboratifs tels que REMAR (Resilient Ecosystems through Mangrove Restoration - Des écosystèmes résilients grâce à la restauration des mangroves, en français), un projet de 5,5 millions d’euros pour restaurer les écosystèmes de mangroves dans les États membres de l’OECO, financé par l’Agence française de développement (AFD) et le Fonds français pour l’environnement mondial.

« Ce qui rend ce projet spécial, c’est la forte collaboration avec nos membres français, qui apportent leur expertise, leurs gestionnaires de sites locaux et leurs bonnes pratiques, partageables à l’échelle de l’OECO. »

Mettre les populations au centre

Le Directeur général a conclu en rappelant que l’intégration vise avant tout à améliorer la vie des populations de la région.

« Au cœur de tout cela, notre travail porte vraiment sur les personnes, en veillant à ce que les citoyens de la Caraïbe orientale ressentent les bénéfices de l’intégration dans leur quotidien, que ce soit à travers davantage d’opportunités, des services sociaux renforcés ou une meilleure protection face à la crise climatique. »

Cet échange marque une nouvelle étape dans l’approfondissement des relations entre l’OECO et la France, afin de renforcer la coopération, relever les défis communs et apporter des bénéfices concrets aux populations de la Caraïbe orientale.


Mérédith Ulysse

French Communications Specialist, Organisation of Eastern Caribbean States

OECS Communications Unit

Organisation of Eastern Caribbean States

 

 

 

 

Partager

Recevez des mises à jour par e-mail

En cliquant sur « S'abonner », je confirme avoir lu et accepté la Politique de confidentialité.

À propos de L'Organisation des États de la Caraïbe Orientale

Retour à www.oecs.int/fr

L'Organisation des États de la Caraïbe Orientale (OECO) est une organisation internationale dédiée à l'harmonisation et l'intégration économique, la protection des droits de l'homme et juridiques, et l'encouragement de la bonne gouvernance dans les pays indépendants et non indépendants dans la Caraïbe orientale. L'OECO est née le 18 Juin 1981, lorsque sept pays de la Caraïbe orientale ont signé un traité acceptant de coopérer entre eux, tout en favorisant l'unité et la solidarité entre ses membres. Le traité est connu comme le Traité de Basseterre, ainsi nommé en l'honneur de la ville capitale de Saint-Kitts-et-Nevis où il a été signé. Aujourd'hui l’OECO, compte douze membres, répartis dans la Caraïbe orientale comprenant Antigua-et-Barbuda, la Dominique, Grenade, Montserrat, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, les Îles Vierges Britanniques, Anguilla, la Martinique, la Guadeloupe et Saint-Martin.

Contact

Morne Fortune Castries Sainte-Lucie

+1758-455-6327

media@oecs.int

www.oecs.int