L’ambassadeur du Brésil présente ses lettres de créance au directeur général de l’OECO

Communiqué de Presse de l'OECO

Son Excellence Colbert Soares Pinto Junior, ambassadeur de la République fédérative du Brésil auprès de l'Organisation des États de la Caraïbe Orientale (OECO), a présenté ses lettres de créance au Dr Didacus Jules, directeur général de l'OECO, lors d'une cérémonie d'accréditation tenue au siège de la Commission de l'OECO à Castries.

La cérémonie a réuni les commissaires de l'OECO, les membres de la délégation de l'ambassadeur, des représentants des ambassades et des institutions internationales accréditées auprès de l'OECO et d'autres invités distingués, qui se sont joints virtuellement. Les débats étaient présidés par la maîtresse de cérémonie de l'OECO, le Dr Kisha Grant, gestionnaire du bureau du directeur général de l'OECO.

En présentant officiellement ses lettres de créance, l'ambassadeur Soares Pinto Junior a exprimé sa profonde gratitude pour l'opportunité de renforcer le partenariat entre le Brésil et la Caraïbe Orientale. Il a souligné l'engagement de longue date du Brésil en faveur de la coopération régionale et les affinités naturelles partagées entre le Brésil et les États membres de l'OECO.

« C'est en effet un grand honneur de présenter mes lettres de créance diplomatiques afin de pouvoir représenter le Brésil auprès de l'Organisation des États de la Caraïbe Orientale. Le Brésil considère la trajectoire de l'OECO depuis sa fondation en 1981 comme un exemple très réussi de coopération et d'intégration régionales », a-t-il déclaré.

L'ambassadeur a félicité l'OECO pour ses réalisations en matière de libre circulation des personnes, d'espace monétaire partagé et de systèmes de documentation harmonisés, les décrivant comme des « réalisations importantes qui font de l'intégration entre les États membres une réalité vivante. » Il a en outre réaffirmé l'engagement du Brésil à élargir la coopération au développement avec la région :

« Le Brésil et les Caraïbes partagent de nombreuses affinités qui offrent un terrain fertile pour des initiatives de coopération. Notre intérêt est d'approfondir la collaboration dans des secteurs tels que la santé, l'agriculture et d'autres, afin de générer des bénéfices structurels avec des effets durables sur les sociétés locales. »

L'ambassadeur a souligné la conviction du Brésil que l'empathie, la solidarité et la coopération sont des outils diplomatiques essentiels en cette période d'incertitude mondiale :

« Dans un monde confronté aux tensions et aux incertitudes, nous pensons qu'il est crucial de promouvoir des valeurs qui nourrissent la compréhension, la tolérance et la confiance à l'échelle mondiale. »

En acceptant les lettres de créance, le directeur général de l'OECO, le Dr Didacus Jules, a souhaité la bienvenue à l'ambassadeur et a réaffirmé le ferme engagement de l'OECO à approfondir la coopération avec le Brésil, l'un des partenaires hémisphériques les plus importants de la région.

« Vous représentez non seulement une nation vaste et influente, mais une civilisation dont la diversité culturelle, les réalisations scientifiques et la philosophie de développement résonnent profondément avec les aspirations de la Caraïbe Orientale », a déclaré le Dr Jules.

Il a noté que le Brésil a constamment fait preuve de solidarité, de respect de la souveraineté et d'une éthique authentique de coopération Sud-Sud, ajoutant que ces principes reflètent le fondement même du mouvement d'intégration de l'OECO.

Le Dr Jules a décrit plusieurs domaines prioritaires dans lesquels l'OECO cherche à élargir la collaboration avec le Brésil, notamment :

  1. Renforcement du système de santé – y compris la surveillance des maladies, les chaînes d'approvisionnement pharmaceutique et la formation professionnelle.
  2. Agriculture, sécurité alimentaire et bioéconomie – en tirant parti du leadership mondial du Brésil dans l'agriculture tropicale.
  3. Résilience climatique et gouvernance des océans – en s'appuyant sur les capacités scientifiques et de modélisation du Brésil.
  4. Éducation, formation et renforcement des capacités – en reliant l'« École ouverte pour tous » du Brésil au cadre « Apprendre à vivre » de l'OECO.
  5. Gouvernance et transformation numérique – y compris la numérisation du secteur public et les systèmes de protection sociale.
  6. Diplomatie culturelle et échanges interpersonnels – en construisant un corridor culturel Brésil-Caraïbes.

Le directeur général a annoncé que l'OECO propose l'activation de l'Accord de base sur la coopération technique et la convocation de la première Commission mixte de coopération au début de 2026.

« Alors que vous présentez vos lettres de créance aujourd'hui, nous ouvrons un nouveau chapitre, dans lequel le Brésil et l'OECO créeront des solutions pratiques, évolutives et transformatrices dans les domaines de la santé, de l'agriculture, de la résilience climatique, de la gouvernance et de la culture », a déclaré le Dr Jules.

Les relations diplomatiques formelles entre le Brésil et l'OECO ont été établies en 2009. Le Brésil maintient des programmes de coopération actifs dans plusieurs États membres de l'OECO, avec une collaboration notable dans les domaines de la santé publique, de l'agriculture, de l'éducation et de l'aide humanitaire.


Danny Moonie

Spécialiste de la communication / gestion des connaissances, Organisation des États de la Caraïbe orientale

OECO Unité de communication

Organisation des États de la Caraïbe Orientale

 

 

 

 

 

 

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L'Organisation des États de la Caraïbe Orientale (OECO) est une organisation internationale dédiée à l'harmonisation et l'intégration économique, la protection des droits de l'homme et juridiques, et l'encouragement de la bonne gouvernance dans les pays indépendants et non indépendants dans la Caraïbe orientale. L'OECO est née le 18 Juin 1981, lorsque sept pays de la Caraïbe orientale ont signé un traité acceptant de coopérer entre eux, tout en favorisant l'unité et la solidarité entre ses membres. Le traité est connu comme le Traité de Basseterre, ainsi nommé en l'honneur de la ville capitale de Saint-Kitts-et-Nevis où il a été signé. Aujourd'hui l’OECO, compte douze membres, répartis dans la Caraïbe orientale comprenant Antigua-et-Barbuda, la Dominique, Grenade, Montserrat, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, les Îles Vierges Britanniques, Anguilla, la Martinique, la Guadeloupe et Saint-Martin.

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